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14 MAI 2013 SHERATON CLUB DES PINS – ALGER

CELEBRATION DE LA NAISSANCE DU SYNAA

CELEBRATION DE LA NAISSANCE DU SYNAA

SHERATON CLUB DES PINS – ALGER

14 MAI 2013

ALLOCUTION DU PRESIDENT

 

 Madame et messieurs les ministres,

Messieurs les représentants des administrations publiques et des entreprises privées,

Amis représentants des organes de presses,

Chers consœurs et confrères,

Honorable assistance,

Bonjour,

Au nom de mes consœurs et confrères adhérents du Syndicat National des Architectes agréés Algériens, j’ai le grand plaisir de vous compter parmi nous pour célébrer la naissance de notre organisation syndicale,  le SYNAA.

Que nous eûmes à convier  vos secteurs respectifs, et de l’honneur que vous nous faites de venir  partager avec nous le plaisir  de cette célébration,  vous concevriez autant que moi la multi appartenance de notre discipline et sa transcendance qui fait qu’elle investisse des secteurs d’activités divers et multiples.

Elle les fait aussi se rencontrer et se concerter pour un idéal qui n’est autre que celui d’ajouter une plus value qualitative à l’environnement bâti dans lequel nous vivons. De l’habitat à la culture, de la ville  aux travaux publics,  autant de secteurs qui activent pour  se construire un environnement où l’architecture est un dénominateur commun des préoccupations de qualité.

C’est fort conscients de cette hauteur, qu’avec un collectif de confrères et de consœurs, nous avons initié ce projet de création d’un syndicat qui n’est en fait  que l’expression d’une volonté pour donner un cadre organisé à l’action qui s’impose à la profession d’architecte.

Qu’il y ait eu  des acquis, faut-il donc les consolider  par une  action concertée et déterminée.  Et bien sur ouvrir  les perspectives devant l’architecte pour que son rôle d’acteur social et culturel soit reconnu par la société dans laquelle il évolue.

Rappelons seulement que parmi nos ainés, dont certains nous font l’honneur de leur précieuse présence, au lendemain de l’indépendance de notre pays, il y eut ceux qui   prirent   les devants dans l’exercice du  métier soit en privé soit dans le secteur public et permirent surtout  à ce que se dessinèrent les contours d’un corps de métier tenu à l’époque par quelques étrangers. Le métier qui eut à se démêler des contradictions d’un système de développement allant à l’encontre des spécificités naturellement libérales de la  profession.

Les architectes autorisés à exercer la profession à titre privé, des années durant, étaient fort peu nombreux comparés à l’étendue de l’offre dictée par l’effort de développement de notre pays. Plus de trente ans passèrent sans que ne  puisse vraiment se constituer  un corps de métier dont le pays avait pourtant crucialement besoin.  Et c’est dans le contexte de la réorientation de la politique de développement du pays à l’orée des  années 90 et au bénéfice d’une ouverture tendant à la libéralisation des professions réglementées  qu’advint la loi de 1994 qui vint ficher le cadre réglementaire à l’exercice de la profession d’architecte.

Un précieux acquis  qui doit nous permettre aujourd’hui de faire reconnaitre la mission civilisatrice de l’architecte.

En parlant de la génération des pionniers je dois insister sur le fait que la notre doit, par  son action de tous les jours sur le terrain,  susciter  une prise de conscience  sur l’existence d’une volonté d’être qui est, -qu’on le veuille ou pas- porteuse d’un  savoir faire, de surcroit, produit de l’école  algérienne.  

Les enjeux sont là. Et se posent-t- ils en termes de reconnaissance et d’égard. Un postulat qui renvoie inéluctablement à inciter, en amont, la promotion de la qualité de la commande architecturale que briment malheureusement des mécanismes d’appel à la concurrence souvent improductifs.   Et cette qualité architecturale tant espérée se trouve compromise, en  aval,  par une faiblesse d’une offre de l’ingénierie du bâtiment et du recul incessant de l’entreprenariat de réalisation. 

C’est donc tout un environnement sur lequel il ya lieu d’agir ; En menant  de véritables politiques de promotion  visant à rehausser la qualité des prestations par une politique de rémunération du travail qui doit inciter au développement et l’émergence de grandes structures d’études qui font crucialement défaut aujourd’hui.

Il va sans dire qu’il y va de la qualité du cadre de vie que nous projetons pour le concitoyen et qui est, malheureusement, de partout décriée.

D’autre part, permettre la  maturation des programmes et  promouvoir une maîtrise d’ouvrage de qualité sont autant de garants  pour aspirer à la qualité architecturale

Je ne m’étalerai pas d’avantage dans l’analyse de l’environnement socio économique dans lequel s’exerce la profession d’architecte en Algérie. Ce n’est certainement  ni le lieu ni l’occasion de le faire. Dans notre modeste fascicule que nous mettons à votre disposition nous traçons les grande lignes de notre vision de l’action à mener à long terme et du calendrier des rendez-vous à court terme que nous voudrions bien organiser pour essayer d’initier un travail qui soit à la fois continu et soutenu. 

Pour finir je voudrais  vous présenter  en quelques mots le SYNAA qui est, en référence à la loi syndicale, un syndicat d’architectes employeurs.  Agréé depuis le 25 décembre 2012 avec  l’ambition affichée d’avoir, à terme, une représentation nationale à travers ses organes que sont son  bureau et son conseil national. Une assemblée générale élective nationale avec des représentations locales par wilaya que le bureau national mettra en place suivant des mécanismes arrêtés dans les statuts.

Cette célébration se tient donc concomitamment à la tenue du premier conseil national qui permet le coup d’envoi à l’activité organique de notre organisation en adoptant son règlement intérieur et son programme d’action pour le mandat en cours. Aussi avons-nous engagé la campagne d’adhésion à travers notre plate forme d’information qui est notre site WEB www.synaa.dz

En plus de l’effort à inciter l’adhésion des confrères et des consœurs autour de ce dessein pour l’avenir que nous leur proposons, il y a surtout à bâtir une organisation solide et cohérente reposant sur des fondements démocratiques qui consolideraient l’itinéraire  tracé par nos objectifs statutaires.

Encore une fois merci à vous chers invités d’être venus,

Soyez en les bienvenus, 

Longue vie à notre organisation syndicale; ayons confiance en une Algérie de l’échange et de la concertation et œuvrons à consolider les bases saines d’un partenariat effectif entre les pouvoirs publics et les représentations socioprofessionnelles et que cela devienne une réalité tangible sur le terrain.

Longue vie au SYNAA, et vive l’architecture.

Merci à tous.